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Reverse deforestation

Sawadogo Ousseni vit avec ses frères, sa femme et ses enfants dans le village de Grebo, dans la région de DIVO en Côte d’Ivoire.

Il est producteur de cacao affilié à la coopérative SCOOPAKAM et cultive une parcelle d’environ 3 hectares qui appartenait à son père.

Suites à des sensibilisations, Sawadogo Ousseni connaît la définition de la déforestation mais aussi ses conséquences : « L’abattage des arbres agit sur la nature. Avant, il y avait des forêts partout. Aujourd’hui, il n’y en a plus et cela explique l’absence de pluie ». En effet, lors de son interview, Sawadogo Ousseni explique que non seulement les périodes de sécheresse sont plus importantes, mais aussi que les périodes de pluies sont plus aléatoires qu’avant. La saison des pluies, qui apparaissait avant au mois de mars, est très souvent longuement attendue par les producteurs. Certains petits cacaoyers peuvent mourir lors de cette saison, à la suite d’infections, mais au moment où ils devraient être remplacés, la sécheresse empêche la replantation. Ainsi, les travaux pour entretenir le champ et assurer des rendements convenables sont de plus en plus difficiles. Sawadogo Ousseni est conscient que ces difficultés sont la conséquence de la déforestation.

Afin de rester résilient face aux changements, Sawadogo Ousseni a reçu le soutien de sa coopérative et de partenaires techniques. Tout d’abord, pour mieux connaître sa parcelle, des techniciens ont mappé avec précision sa plantation de 3,2 hectares. Par cette technique, la coopérative s’assure aussi de la traçabilité et de la conformité du champ. Le producteur a aussi obtenu un support pour l’implémentation de l’agroforesterie. Au sein de son champ de cacao, il a planté une grande diversité d’espèces : framiré, colatiers, avocatiers, akpi … La plupart de ces cultures sont destinées à l’alimentation de son ménage mais aussi à la vente, elles permettent ainsi au producteur l’accès à un revenu complémentaire. Il ne s’agit pas du seul bénéfice de l’agroforesterie, qui par la diversification des espèces, d’un point de vue environnemental, permet de préserver la biodiversité et de diminuer l’empreinte climatique de la parcelle.

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